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Mails et réseaux sociaux, voleurs de temps?

Nous avons développé une forme d'addiction à notre boîte mail. Comment se «décontaminer»? Découvrez sur ce site les autres articles de notre dossier consacré au temps.
Christian Willi

Vérification continuelle des mails ou des publications sur les réseaux sociaux, nous avons développé une nouvelle addiction, comme le montre un récent sondage. Un Américain sur deux relève continuellement sa boîte de courriels, 25% ne peuvent pas s’en passer plus de trois jours, 60% les relèvent durant leurs vacances et tout autant dans leur salle de bains. Relever ses mails et consulter son compte Facebook au mieux en préparant son café, au pire avant de se lever le matin, l’ultra-connexion rythme notre vie.
Trois raisons au moins expliquent cette addiction, selon les psychologues. La première, c’est le conditionnement opérant qui nous incite à répéter une opération (cliquer sur «relever les courriels») jusqu’à ce qu’elle soit récompensée. La seconde relève de l’ego. Recevoir un mail renforce notre sentiment de reconnaissance. Et en envoyer permet d’en espérer en retour. Enfin, le traitement des mails offre un «succès facile». Il donne l’impression d’avoir accompli quelque chose et renforce la motivation personnelle.
Toujours est-il que cette addiction est l’ennemi d’une bonne gestion du temps. Pour Andrew Filev, fondateur de Wrike, plateforme de coordination de projets, il est possible d’en «guérir». Pour cela, une première étape consiste à compter le nombre de fois que l’on relève le courriel par jour. Ensuite, de se fixer un objectif du nombre de fois où vous voulez consulter vos mails. Parlez-en à une connaissance et rendez régulièrement des comptes sur vos progrès. En cas de difficultés, éloignez le mail. Et ne vous impatientez pas. «Il faut parfois jusqu’à neuf mois pour changer une mauvaise habitude», rappelle Andrew Filew.

Christian Willi

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Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui février 2016

Dossier: Temps

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