Les évangéliques accordent une place primordiale à la Bible. Et pourtant, je suis ébahi par le nombre de chrétiens qui me confient leur difficulté à lire la Bible régulièrement et à la comprendre. Paradoxalement, ils éprouvent un vif désir de se plonger dans la Parole de Dieu. Malgré leurs difficultés, ils aspirent, comme l’auteur du Psaume 119, à «brûler du désir de connaître la Parole», à «la garder tout au fond de son cœur», à «avoir une vraie passion pour elle». Le psalmiste, qui compare cette Parole à une lumière sur son sentier, fait cette prière: «Affermis mes pas dans ta parole». Aujourd’hui, nous devons faire de même.
Plus de 4000 ans d’histoire d’une culture si étrangère à la nôtre nous séparent des textes de la Bible. Pourtant, notre vie est aussi faite de «pas» qui ont besoin d’être affermis: le choix des études, d’un métier ou d’un conjoint, l’éducation de mes enfants, la place où Dieu me veut… Et la Bible est notre meilleure lumière dans une société envahie par une multitude de messages contradictoires et de valeurs confuses. Dieu nous transmet une vérité incontournable: «Ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction»
(Rom. 15, 4). Pour un livre qui «traîne» parfois sur notre étagère, des millions de chrétiens dans le monde sont arrêtés, torturés et séparés de leur famille. Cela ne devrait-il pas nous inciter à considérer la Parole de Dieu comme «plus précieuse que tous les trésors» (Ps. 119, 14)? Et peut-être un jour ferons-nous nôtre le verset 148: «Avant que la nuit ne finisse, mes yeux sont déjà éveillés pour méditer ta Parole.»

Dan Hoang, de la Compagnie des Actes

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – janvier 2014

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