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Lettre ouverte à un divorcé

Chère amie, cher ami, Te voilà divorcé(e)! J’entends ta souffrance. Je la reçois et te remercie de l’avoir partagée. J’imagine le marasme émotionnel qui est le tien: Douleur, trahison, abandon, solitude… et encore colère, injustice, envie de vengeance, regrets et autres mouvements intérieurs qui augmentent la confusion,…
Richard Fosserat

Chère amie, cher ami,
Te voilà divorcé(e)! J’entends ta souffrance. Je la reçois et te remercie de l’avoir partagée.
J’imagine le marasme émotionnel qui est le tien: Douleur, trahison, abandon, solitude… et encore colère, injustice, envie de vengeance, regrets et autres mouvements intérieurs qui augmentent la confusion, les sentiments d’échec et de culpabilité.
Je ne me prononcerai pas sur les faits, ils t’appartiennent, mais sur la question que tu soulèves: que fait l’Église pour ses divorcé(e)s?
–CREDIT–
Dieu est le premier à souffrir du divorce. En rompant l’alliance dans laquelle ils étaient établis, Adam et Ève ont «divorcé » de Dieu qui, depuis, en souffre
profondément.
De la Genèse à l’Apocalypse, la Bible raconte l’histoire du Dieu trompé, bafoué, rejeté qui désire la relation avec ceux qui lui tournent le dos.
Et Jésus? La foule, les disciples, Judas, Pierre et finalement… le Père! Abandonné, humilié, trahi, etc. Ce que tu vis, souffres et ressens, il le connaît. Il l’a vécu, souffert et veut le porter avec toi.
Non, il ne vient pas pour te juger ou te condamner mais pour te soulager, soigner et guérir ce brisement intérieur qui te ronge. C’est là où ça fait mal qu’il veut nous rencontrer.
C’est vrai, il y a les chrétiens, l’Église et ses convenances, les règles qui, bien que tacites, n’en sont pas moins sournoises et douloureuses.
Soyons francs. Dieu n’aime pas le divorce.
L’Écriture le condamne comme dureté de cœur et rupture d’engagement, brisement de l’alliance. En ce sens, il rejoint la liste des péchés relationnels dans lesquels nous nous débattons tous; et par là ne se trouve ni impardonnable ni plus grave que les autres.
N’est-ce pas pour pardonner que Jésus a donné sa vie?
Chère amie, cher ami, ne t’isole pas. N’ajoute pas la solitude à la souffrance. Chemine avec quelqu’un de confiance. Sois honnête avec toi-même. Accepte le dialogue et la consolation dont tu as besoin. Approche-toi de Jésus. Lui seul rend capable de (re)vivre, de pardonner, d’aimer et d’espérer à nouveau.
Avec ces quelques mots que j’espère utiles, je te prie de recevoir, chère amie, cher ami, mes plus cordiales salutations.

Richard Fosserat, pasteur FREE

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Octobre 2007

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