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Les tabous ne sont pas qu’une question de pudeur

© Alliance Presse
Où commence un tabou? Comment le distinguer de la simple pudeur et surtout quand faut-il se méfier de ces silences pas si volontaires que cela? Le point.
Timothée Zaremba

En théorie, «parler de tabou» est un contresens. Par définition, ce mot originaire de Polynésie désigne «ce sur quoi on fait silence, par crainte ou pudeur».
Qui dit tabou, dit interdit. Les anciennes civilisations fixaient ainsi les limites de la liberté individuelle vis-à-vis de ce qui était considéré comme sacré ou face à des pratiques jugées impures.
Au début du 20e siècle, Salomon Reinach, historien des religions, expliquait: «Le tabou est un frein face à un danger. Celui qui le viole s’expose à la mort.» Un siècle plus tard, l’Occident postmoderne pratique le relativisme et donne raison à tout le monde. La morale universelle n’est plus. Les Eglises parlent d’un «relâchement des mœurs».
Dans ce contexte, y a-t-il encore des tabous? Que révèlent-ils sur nous et comment les identifier?

Dossier: Tabou
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