L'article
Les sept défis des pasteurs
24.04.17 - Dans le Dictionnaire de théologie pratique des éditions Excelsis, Jonathan Ward analyse les défis du pastorat et propose des pistes pour y faire face. Tour d’horizon et conseils.
Le rôle vs les compétences
«Notre société sécularisée accorde peu de reconnaissance au statut pastoral. Aujourd’hui, c’est la personne qui porte la fonction et non plus la fonction qui porte la personne», indique Jonathan Ward. On attend du pasteur qu’il endosse plusieurs rôles (théologien, médiateur, thérapeute) et possède une panoplie de compétences (enseigner, animer, organiser etc.).
Piste: Un rôle en équilibre entre ses compétences, sa personnalité et des besoins de l’Eglise.
Le cahier des charges
Sans un cahier des charges précis, grand est le risque pour le pasteur d’être noyé sous les attentes et dans une multitude de tâches. «De plus, l’ambiguïté concernant qui fait quoi et les malentendus qui en résultent seront facteurs de frustration», note le président du RESAM.
Piste: Un cahier des charges doit permettre de définir les priorités.
L’équilibre entre privé et professionnel
«Ce qui est pour la plupart un milieu de bénévolat et de ressourcement spirituel est pour le pasteur un lieu de travail». D’où la difficulté d’oser et de savoir mettre des limites entre activité professionnelle et non-professionnelle.
Piste: S’auto-discipliner, discerner les «œuvres préparées d’avance» et ne pas les pratiquer au détriment de sa santé ou de sa famille.
Surfonctionner
Un des mécanismes mettant en difficulté le pasteur est son sur-fonctionnement face à ceux qui sous-fonctionnent dans la communauté: il va pallier les défections des autres.
(...)«Notre société sécularisée accorde peu de reconnaissance au statut pastoral. Aujourd’hui, c’est la personne qui porte la fonction et non plus la fonction qui porte la personne», indique Jonathan Ward. On attend du pasteur qu’il endosse plusieurs rôles (théologien, médiateur, thérapeute) et possède une panoplie de compétences (enseigner, animer, organiser etc.).
Piste: Un rôle en équilibre entre ses compétences, sa personnalité et des besoins de l’Eglise.
Le cahier des charges
Sans un cahier des charges précis, grand est le risque pour le pasteur d’être noyé sous les attentes et dans une multitude de tâches. «De plus, l’ambiguïté concernant qui fait quoi et les malentendus qui en résultent seront facteurs de frustration», note le président du RESAM.
Piste: Un cahier des charges doit permettre de définir les priorités.
L’équilibre entre privé et professionnel
«Ce qui est pour la plupart un milieu de bénévolat et de ressourcement spirituel est pour le pasteur un lieu de travail». D’où la difficulté d’oser et de savoir mettre des limites entre activité professionnelle et non-professionnelle.
Piste: S’auto-discipliner, discerner les «œuvres préparées d’avance» et ne pas les pratiquer au détriment de sa santé ou de sa famille.
Surfonctionner
Un des mécanismes mettant en difficulté le pasteur est son sur-fonctionnement face à ceux qui sous-fonctionnent dans la communauté: il va pallier les défections des autres.
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