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Les résistants de l’EERV semblent résignés

© Alliance Presse
Ils avaient engagé un bras de fer contre la hiérarchie de l’EERV après l’adoption du principe d’un rite pour couples gays. Aujourd’hui, ils renoncent à aller jusqu’au schisme.
Jérémie Cavin

Les réformés vaudois opposés au rite de bénédiction pour couples gays continueront-ils leur combat? En novembre, 300 s’étaient retrouvés à Cugy, avec la ferme intention de résister. Il avait notamment été question d’une motion et de la demande d’un moratoire. Le 26 avril, une cinquantaine de participants se sont réunis pour prier. Les fidèles avaient été invités parallèlement à jeûner toute la journée. Il a été rappelé d’entrée l’échec des démarches officielles pour renverser la vapeur et le dédain avec lequel les autorités synodales ont traité la pétition munie de 3000 signatures et la motion.
Les participants étaient unis dans le ressenti que le rite controversé a focalisé trop d’attention et aspiré trop d’énergie, qu’il faut entrer dans un service et une annonce de l’Evangile renouvelés, sans initier de rupture avec les autorités. «Nous avons pris conscience que l’Eglise réformée doit apprendre à gérer la diversité, ce qui n’a pas été le cas pendant la crise», rapporte le pasteur Pierre Bader. Une capitulation? «Les opposants sont en train de se dire que ce combat est perdu. Quand un synode fait si peu de cas de 3000 signatures, cela fait naître des sentiments d’impuissance et d’incrédulité», soupire Pierre Bader. Pas de schisme en vue, cependant. «Il y a certes des mini-schismes, avec des paroissiens qui partent sans fanfare. Mais pour l’instant, personne n’envisage de claquer la porte pour fonder une nouvelle Eglise». Les opposants attendent quand même septembre pour voir quelle forme prendra le rite. A suivre!

Jérémie Cavin

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Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – juin 2013

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