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Les réseaux sociaux: responsables, mais pas coupables

© iStockphoto
«Subversifs», «incubateurs des gilets jaunes», les réseaux sociaux sont pointés du doigt et, dans les dictatures, sévèrement contrôlés. Quelle influence ont-ils véritablement? L’analyse de deux spécialistes.

«Les mouvements contestataires utilisent les outils que sont les réseaux socio-numériques, comme la Réforme protestante a jadis utilisé l’imprimerie pour répandre ses idées. C’est la technique qui crée la potentialité. Dans chaque configuration, il y a un problème avec l’ordre établi», analyse Nikos Smyrnaios, docteur en sciences de l’information. Pour autant, selon l’enseignant-chercheur, il faut se garder de trop vite tomber dans un déterminisme technique et occulter la réalité politique. «Ce n’est pas Facebook qui a fait élire Donald Trump, par exemple. Hillary Clinton n’était juste pas à la hauteur de l’enjeu. Les réseaux sociaux et leur impact sont consubstantiels à la réalité politique», souligne-t-il. Ces réseaux sociaux deviennent en outre des médias alternatifs et, en filmant des violences policières, s’érigent en outils de «contre-propagande ou de contre-récit»… quand ils ne sont pas utilisés par les autorités comme outils de surveillance.

Dossier: Révoltes
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