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Les raisons de ne pas céder à la panique

Publicité Marcel Aguet, conseiller financier Si vous avez déjà un capital investi, la première chose à faire est de ne pas paniquer, car les crises économiques sont souvent cycliques et limitées dans le temps. Un principe fondamental en économie est de ne pas vendre à la baisse et…

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Marcel Aguet, conseiller financier
Si vous avez déjà un capital investi, la première chose à faire est de ne pas paniquer, car les crises économiques sont souvent cycliques et limitées dans le temps. Un principe fondamental en économie est de ne pas vendre à la baisse et d’acheter à la hausse.Ensuite, mon principal conseil est de ne pas investir sur des produits financiers spéculatifs. Il est plus sage d’opter pour des investissements à capitaux garantis, comme les assurances et les banques en proposent. Mieux vaut obtenir un rendement plus faible et être en paix, qu’un rendement hors norme acquis de manière peu transparente. Je suis convaincu que la spéculation pure et dure ne peut être bénie. En spéculant, il y a toujours des lésés. Autre possibilité, si les fonds propres le permettent, investir dans la pierre.
Enfin, certains choisiront d’investir dans la mission, avec des résultats tout autres que financiers, mais combien plus utiles !
–CREDIT–
Pierre-Yves Lécureux, Conseiller financier indépendant
Fondamentalement, les modalités accordées à son épargne
ne devraient pas être fonction d’une crise existante mais bien plus des objectifs qu’on se fixe. Ceux-ci peuvent être variés et multiples comme par exemple financer une acquisition immobilière future, des vacances, l’achat d’une voiture, les études des enfants, le passage d’un cap difficile (chômage, crise financière, etc.) ou apporter du soutien autour de soi. Il est pourtant vrai que lors de crises financières ou de perspectives économiques plus sombres, le moral des consommateurs chute et leur propension
à épargner augmente. D’un point de vue macro-économique, c’est particulièrement regrettable puisque cela aggrave d’autant plus ledit ralentissement économique. S’il faut toutefois décider d’une stratégie d’épargne en période de crise, les questions essentielles à se poser sont : quel montant puis-je mettre de côté ? Quels risques suis-je prêt à prendre ou ne pas prendre avec mon épargne ? Quel(s) objectif(s) est-ce que je définis pour mon épargne ?D’un point de vue éthique et spirituel, la réponse
à ce dernier point en particulier permet à l’épargnant de rester maître de «son» argent et de prendre des décisions avec suffisamment de recul pour ne pas tomber dans une crainte «néfaste» du lendemain. En répondant à ces trois questions, l’épargnant pourra seul ou avec des conseils adéquats, faire son choix parmi un large éventail de possibilités.La considération éthique de l’investissement est primordiale. En cas d’un nouveau crash financier
du type des années 1929, tous les pans de l’économie seraient touchés. Pour un chrétien, le fait d’avoir planifié son épargne selon une éthique qui lui correspond lui procurerait au moins une consolation et une satisfaction bienfaisantes. Pour terminer, il ne faut pas oublier que c’est souvent en période de craintes, de baisse de confiance ou de crises financières que les investissements ou les dépenses peuvent se faire à meilleur compte. La meilleure phase d’épargne correspond à des périodes de haute conjoncture. Nul n’est besoin de rappeler la sagesse contenue dans la fable de la Cigale et la Fourmi.

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Octobre 2008

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