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Les missions au défi de la laïcité

Les relations entre aide humanitaire et mission sont délicates. D’un côté, le risque d’instrumentaliser l’humanitaire à des fins d’évangélisation fait peur aux organismes d’aide au développement. De l’autre, les missions chrétiennes sont convaincues que l’évangélisation sans aide sociale ou humanitaire est aussi incomplète que l’aide au développement sans apport spirituel. Ces tensions se manifestent en particulier lorsqu’il s’agit de trouver le financement de projets d’ONG/missions clairement chrétiennes et dans la cohabitation des ONG sur le terrain. Une meilleure collaboration entre ONG et Églises permet d’éviter les quiproquos. --CREDIT-- Les finances, nerf de la guerre Renoncer à l’aide publique est un choix difficile pour les missions. Ce d’autant plus qu’à cette limitation s’ajoute celle d’un changement de comportement des donateurs depuis les années 60. La médiatisation télévisée croissante des crises humanitaires a poussé les ONG à solliciter leurs donateurs à chaque catastrophe humanitaire. Les donateurs ont été habitués à laisser parler une compassion plus spontanée, de conflit en séisme, de famine en tsunami, etc. Cette tendance s’est encore accentuée au cours des dernières décennies avec des moyens de communication plus importants pour les ONG que ceux des missions.
Christian Willi

Les relations entre aide humanitaire et mission sont délicates. D’un côté, le risque d’instrumentaliser l’humanitaire à des fins d’évangélisation fait peur aux organismes d’aide au développement. De l’autre, les missions chrétiennes sont convaincues que l’évangélisation sans aide sociale ou humanitaire est aussi incomplète que l’aide au développement sans apport spirituel.
Ces tensions se manifestent en particulier lorsqu’il s’agit de trouver le financement de projets d’ONG/missions clairement chrétiennes et dans la cohabitation des ONG sur le terrain. Une meilleure collaboration entre ONG et Églises permet d’éviter les quiproquos.
–CREDIT–
Les finances, nerf de la guerre
Renoncer à l’aide publique est un choix difficile pour les missions. Ce d’autant plus qu’à cette limitation s’ajoute celle d’un changement de comportement des donateurs depuis les années 60. La médiatisation télévisée croissante des crises humanitaires a poussé les ONG à solliciter leurs donateurs à chaque catastrophe humanitaire. Les donateurs ont été habitués à laisser parler une compassion plus spontanée, de conflit en séisme, de famine en tsunami, etc. Cette tendance s’est encore accentuée au cours des dernières décennies avec des moyens de communication plus importants pour les ONG que ceux des missions.

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