Skip to content
Ils font l’actualité : - Saïd Oujibou - Hélène Berhane - Harold Good - Jiri Unger

Saïd Oujibou répond aux imams
C’est d’Amman, en Jordanie, le 11 octobre dernier, que 138 théologiens et hauts dignitaires musulmans ont adressé à leurs homologues chrétiens une lettre visant à amorcer un dialogue interreligieux. Le document suggérait de valoriser les points communs entre christianisme et islam plutôt que les différences. Certains médias lui ont donné le titre: L’islam n’est pas contre les chrétiens.
C’est lors d’une rencontre sur le thème de l’Église persécutée que Saïd Oujibou,
Mohammed Christophe Ibbib et d’autres responsables d’Églises investis dans l’évangélisation dans les pays fermés ont pris l’initiative de rédiger une réponse et d’exprimer, à leur tour, leurs revendications:
-La loi islamique ne saurait s’appliquer à des non-musulmans.
-La dhimmitude (statut de «protégé») qui fait des chrétiens des parias n’est plus acceptable et doit être abolie car elle porte atteinte à la dignité humaine.
-La liberté de changer de religion doit être reconnue comme un droit fondamental venant de Dieu, lequel ne force, d’ailleurs, personne à l’adorer.
Mohamed Christophe Ibbib a tenu à rappeler que «dans ses destinataires, la lettre des dignitaires musulmans ignorait totalement les nouveaux convertis», venant de différents pays où la religion musulmane régit tous les aspects de la vie en société. Des nouveaux convertis qui comptent bien, dans cette affaire, «faire entendre leur voix» précise-t-il. «Nous ne pouvons que nous réjouir d’une telle prise de conscience. Nous nous sentons encore plus concernés [que les destinataires de votre lettre]. Le temps est-il enfin venu de prendre en considération les chrétiens vivant minoritairement en pays musulmans ?»
La réponse lue a été remise à la signature de 144 des chrétiens présents ce soir-là. Mohammed Christophe Ibbib a conclu : «Pensez à vos frères souffrant là-bas?!»

Thèmes liés:

Pour poursuivre la lecture, choisissez une des options suivantes:

Créer un compte gratuitement

Et profitez gratuitement de l'accès aux articles web réservés aux abonnés pendant 14 jours.

Protégeons nos enfants!

Pour répondre aux violences auxquelles les enfants font face quotidiennement en France, les élus durcissent la loi. Un tour de vis qui n’est cependant pas une formule magique.

Publicité