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Les évangéliques américains au lendemain des élections

© Alliance Presse
Quel était l’état d’esprit de cette frange de l’électorat sur laquelle les médias ont braqué les projecteurs ? Enquête au Texas et à Chicago, loin des clichés
Christian Willi

9 novembre, premier dimanche après l’élection présidentielle, l’Église de Oak Hills, à San Antonio (Texas) célèbre ses trois cultes dominicaux. Dans cette région qui est un bastion républicain, pas une allusion aux élections, pas d’appel à soutenir le nouveau président par des prières. C’est un dimanche comme un autre, en somme. À l’issue de la seconde des trois célébrations, le pasteur et auteur bien connu Max Lucado rappelle au Christianisme Aujourd’hui que «l’Église n’a légalement pas le droit de prendre position sur le plan politique». Son statut de «charity» (ou d’association d’utilité publique, le fameux 5013C) le lui interdit. Dehors, les gens ne semblent pas parler politique. Après le culte, de toute façon, les fidèles s’évaporent très vite pour laisser la place aux participants de l’office uivant. Membre d’une autre Église, Donna, femme de missionnaire, explique que dans son Église, on leur a recommandé «de voter pour un candidat en accord avec la Bible», sans plus de consignes.

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