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Les cinq ministères aux commandes

L’Église apostolique de Lausanne a abandonné le modèle classique pasteur-conseil d’anciens depuis six ans. Une transition qui se règle encore mais qui porte ses fruits. Bilan
Natacha Horton

Pionnière dans le domaine en Suisse romande, l’Église apostolique évangélique (EAE) de Lausanne a relevé le défi, il y a six ans, de mettre en pratique un partage des responsabilités basé sur les cinq ministères cités dans le texte d’Éphésiens 4.
Tout en gardant une place privilégiée pour le domaine pastoral, l’approche d’évangéliste, de prophète, d’enseignant et d’apôtre sont pris en compte dans la direction de l’EAE.
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«Nous cherchons à garder à l’esprit chacun de ces ministères, importants pour le fonctionnement de l’Église», raconte Jean-Luc Ziehli, pasteur au sens sociologique mais qui assume une supervision «apostolique» de la communauté. En clair, il partage les responsabilités avec d’autres, une équipe «ministérielle» de huit personnes qui se rencontre chaque semaine. Deux autres équipes, l’une responsable de la logistique et l’autre du domaine des soins pastoraux et de l’écoute, se rencontrent en parallèle. Certains «ministères» sont plus représentés que d’autres. «Six ans après, c’est encore en chantier. Cela demande du temps», explique Jean-Luc Ziehli.

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