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Les chrétiens d’Orissa dans le feu de la persécution

La campagne de violence a commencé fin août. Outre les blessés, les morts et les viols, on compte 4300 maisons détruites et 60 000 personnes déplacées

4300maisons et 157 églises ont été brûlées ou détruites par des militants hindouistes dans le district de Kandhamal et treize autres dans le reste de l’Orissa. Près de 60 000 personnes ont été chassées de 300 villages et se terrent dans les forêts ou dans des camps de survie. 59 personnes ont été tuées en 45 jours.Il semble que la situation se soit maintenant calmée dans le district de Kandhamal (650 000 habitants), l’épicentre des violences. Des délégués chrétiens ont rencontré le gouverneur de l’État Naveen Patnaik le 10 novembre en demandant que tous les réfugiés puissent maintenant regagner leur domicile sans danger. En effet, la situation sanitaire et économique des réfugiés à l’approche de l’hiver reste préoccupante. Mais la campagne de violence, la deuxième de cette ampleur depuis Noël 2007, continue de faire des remous politiques, jusqu’au plus haut niveau.
–CREDIT–
Le 13 octobre, le Conseil national d’intégration a été interpellé par le Conseil Chrétien d’Inde (AICC) pour que les autorités interviennent.
S’adressant au Premier ministre ainsi qu’au Conseil d’Intégration, les représentants de l’AICC ont dit : «Nous nous tenons devant vous en tant que citoyens indiens qui professons la foi chrétienne. vous apportons les salutations de la communauté chrétienne traumatisée d’Oorissa, qui lutte pour sa survie. Les violences ont également lieu dans huit États de notre magnifique patrie». Le Premier Ministre Manmohan Singh a qualifié les violences d’Orissa de «honte nationale».

La rédaction avec les agences et la mission Empart

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Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Décembre 2008

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