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Les camps chrétiens plébiscités

© Alliance Presse
A l’heure où l’OFAS retire les subventions aux organisations chrétiennes, une enquête montre que les camps chrétiens sont appréciés de tous.
Christian Willi

Environ 42% de la population n’aurait aucun problème à inscrire son enfant dans une colonie ou dans un camp où l’on raconterait une histoire biblique. D’ailleurs, un quart des familles suisses a déjà envoyé au moins l’un de ses enfants dans un tel séjour de vacances, si l’on en croit le sondage réalisé par l’institut GFS auprès de 1008 personnes. Les sondés plébiscitent même ce type de séjours (60% chez les croyants et 78% chez les très croyants), lors desquels l’enfant est encouragé dans son être entier. Outre les animations bibliques, les camps prévoient des activités sportives, artistiques ou proches du scoutisme. «Une preuve que l’apport des organisations protestantes dans ce domaine est apprécié», analyse Andi Bachmann-Roth.
A l’heure où l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) refuse d’accorder des subventions d’aide à la jeunesse à l’ensemble des organisations évangéliques, seul un tiers de la population se montre aussi méfiant que les fonctionnaires fédéraux. En 2014, l’OFAS a biffé des aides à une quinzaine d’organisations, dont la jeunesse de l’Armée du Salut ou la Ligue pour la lecture de la Bible, au motif que leur but était purement missionnaire et prosélyte. Huit organisations ont recouru devant le Tribunal administratif fédéral. Deux ont déjà été déboutées. Les autres attendent le verdict des juges.
Le Réseau évangélique suisse, qui a commandé le sondage, annonce la publication ce printemps d’une charte pour les organisateurs chrétiens d’activités pour la jeunesse. Elle doit clarifier l’identité et les buts poursuivis par ces organisations.

Christian Willi

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Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui février 2016


Le soutien J+S maintenu

Michel Siegrist, directeur de la Ligue pour la lecture de la Bible, est reconnaissant de pouvoir continuer d’organiser des formations Jeunesse+Sport (J+S), malgré de nouvelles exigences et l’abandon de subventions à la formation. J+S maintient en revanche pour l’instant la subvention aux camps qui remplissent ses critères.

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