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Le Salon des solidarités devient plus participatif

© Alliance Presse
Le cinquième Salon des solidarités, auquel s’invitent toujours des ONG chrétiennes, évolue. Désormais, les participants, dont vous, peuvent mettre leur grain de sel.
Sandrine Roulet

Pour sa cinquième édition, du 12 au 14 juin à Paris, le Salon des solidarités innove : il invite le public à contribuer à son élaboration. L’objectif des organisateurs (le collectif des ONG chrétiennes ASAH et le collectif Humanis) est de lever 25 000 euros pour construire de nouveaux espaces pouvant accueillir des animations, des spectacles et des démonstrations. Résultats : une programmation enrichie et des thématiques abordées par d’autres biais. Président d’ASAH, Jean-Marc Sémoulin explique que, de collaboratif, le Salon devient participatif : «Cette année, nous aimerions le construire aussi avec les visiteurs.»
Chaque don d’un particulier sera doublé par celui d’une entreprise partenaire. Avec un don de quinze euros, un donateur obtient une entrée au Salon avec la personne de son choix. Il pourra être sollicité pour donner ses idées sur la programmation. En versant 45 euros, le donateur devient «artisan de solidarité» et se voit offrir la possibilité de mettre en avant une cause par une affiche et une pensée forte. Christophe Koechlin est l’une de ces personnes engagées dans ce financement participatif : «Il est important que les chrétiens soient impliqués dans des actions humanitaires. Jésus a donné l’exemple de l’amour inconditionnel, qui se traduit par des actes et prend conscience de l’urgence de cette solidarité, au vu des inégalités croissantes». Yves Turquais, directeur d’Artisanat Sel, estime que la présence de son ONG «permet de sensibiliser le grand public à l’extrême pauvreté qui existe dans le Sud», mais aussi de «renforcer des partenariats avec des ONG humanitaires, de secours d’urgence et de solidarité dans des domaines logistiques, commerciaux, de développement».

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