Le rôle des missions a changé
Le discours autrefois impérialiste du christianisme occidental s’est fait plus modeste et discret. C’est ce qu’avait révélé le troisième Congrès de Lausanne pour l’évangélisation du monde, qui s’était tenu en octobre 2010 au Cap, en Afrique du Sud, et qui avait donné un bon aperçu du christianisme globalisé et des rapports de force du Corps de Christ. Cette évolution augure-t-elle la fin du missionnaire «blanc»? Le Sud peut-il désormais se passer de l’Occident?
Au Cap, plusieurs voix du «monde majoritaire», dont celle du Coréen Patrick Fu, n’avaient en tout cas pas hésité à interpeller l’Occident: «Les Eglises du monde majoritaire n’ont plus besoin de l’argent de l’Occident». Mais cette évolution ne signifie pas la fin des relations; Patrick Fu avait insisté sur la nécessité d’établir des partenariats authentiques, avec un apport mutuel.
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