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Le «punk céleste» s’en est allé

© Alliance Presse
Enfant terrible du punk hexagonal, Daniel Darc s’est éteint le 28 février à 53 ans. Retour sur la carrière d’un artiste converti en 2004.
Céline Schmink

«Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi». Son Psaume 23 disait l’apaisement, avant la tempête, du leader des Taxi Girl, dont l’image proprette des débuts, visionnée des milliers de fois par ses fans, fait office de crève-cœur…
C’est en 1978, que Daniel Darc, rejoint Taxi Girl. La formation est la voix de la vague punk qui déferle, avec Chercher le garçon, tube électro-pop. L’image clean du groupe n’est que la partie émergée de l’iceberg. Le chanteur devient l’icône destroy de la scène parisienne. Pour vaincre le trac, Darc, phobique social, teste l’héroïne. L’intégralité de ses revenus passera dans ses veines. En 1979, il se les taillade sur scène. Même s’il avouera avoir fait cela «pour le fun» et non pour mettre fin à ses jours, la légende est en marche. Il passera trente ans à se défaire de son image de déglingué.

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