«Salvatore est un homme de principe. J’avais toute confiance en lui et n’y ai vu que du feu pendant l’année entière où il m’a trompée». Après dix ans de mariage, Giusi et Salvatore ont développé une amitié profonde avec une femme de leur Église. Souvent à la maison, elle était devenue une confidente d’abord pour Giusi, puis pour Salvatore. «Je me suis confié de moins en moins à mon épouse puis finalement plus du tout», raconte ce dernier.
Plutôt légaliste dans sa nature, Salvatore reconnaît, avec le recul, ne pas avoir pris garde : «Après une année et demie, je suis tombé dans le panneau de l’adultère», alors que son couple bat de l’aile et pour cause. Salvatore est aveuglé: «J’ai dérapé spirituellement. Je priais même en demandant à Dieu de justifier ma nouvelle situation», confesse-t-il. Pour les amants, pas question d’en parler à Giusi. «Ils venaient ensemble me rendre visite à la maternité, lors de l’accouchement de notre deuxième enfant. Pas un instant, je n’ai pensé qu’ils finissaient leur soirée dans le même lit», se souvient Giusi.
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Cette infidélité a duré plusieurs mois. Parallèlement, à la maison, la vie de couple se détériore au point où Giusi et son mari ne se parlent plus. Un jour, Salvatore dit à sa femme qu’il ne l’aime plus, demande le divorce, fait ses valises pour s’installer non loin.
Giusi est dépitée. «J’ai pris la voiture et je suis partie sans savoir où aller». En route, les idées se bousculent dans sa tête. Elle appelle alors une connaissance, femme d’intercession, avant de se rendre chez elle où son groupe de prière se rencontre ce jour-là. Là, on l’encourage à prendre position spirituellement. Car on pense que l’Adversaire est derrière tout ça. «Durant un mois et demi, j’ai prié, proclamé les promesses divines pour le couple et refusé l’action de l’Ennemi.»