Le politiquement correct est partout
Un écolier interdit de porter un pull avec l’image de la famille (sans texte) arborée par la Manif pour tous en 2013. Cette situation aussi réelle qu’anecdotique est révélatrice des effets du politiquement correct ambiant: il y a des choses que l’on peut afficher dans l’espace public et d’autres qui doivent en être bannies. Il y a les messages qu’on peut placarder, diffuser et ceux qui doivent être confinés à la sphère privée.
Exemple plus récent, les procès des deux évangéliques qui ont distribué un tract de témoignage de conversion à la foi chrétienne d’un homosexuel laissent à penser que le jugement en première instance n’a pas été rendu sur les seules bases juridiques. Les juges se sont-ils laissé intimider par les prises de positions des partisans de la cause gay ou par le politiquement correct ambiant? Et comment expliquer la posture de certains modérateurs de débats, dans les médias, qui rappellent aux contradicteurs des revendications LGBT ou aux dénonciateurs «d’un islam en guerre contre l’Occident que leurs propos n’engagent qu’eux»?
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