Skip to content

Le PEV et l’UDF, plus influents que leur poids électoral

© Alliance Presse
La récente démission de deux ténors de l’UDF et du PEV dans le canton de Vaud pose la question des chances de succès des deux partis «confessionnels» en Suisse romande. Enquête.
Christian Willi

L’affaiblissement de l’UDF et du PEV, suite aux démissions coup sur coup de Maximilien Bernhard et de Roland Oppliger (photos), est admis jusqu’à la tête des deux partis. Pourtant, à l’instar de Joël Blunier, secrétaire général du PEV au niveau suisse, ou de Hans Moser, président de l’UDF Suisse, nombreux sont ceux qui croient que les partis évangéliques n’ont pas dit leur dernier mot . «Mais il est certain que le contexte plus sécularisé de la Suisse romande constitue un obstacle supplémentaire pour le développement des deux formations politiques», déclare Joël Blunier.
Les résultats électoraux obtenus jusqu’ici sur le plan fédéral et cantonal ne laissent guère de place à l’optimisme. Ils montrent que les deux partis peinent à séduire au-delà du protestantisme évangélique, une base insuffisante pour envoyer un des leurs dans un Grand Conseil ou au Conseil national. Joël Blunier juge que c’est sur le plan local que ces formations doivent investir leurs forces. Le sociologue Philippe Gonzalez, auteur de Que ton règne vienne (éd. Labor & Fides), relève que le positionnement clairement évangélique de ce côté de la Sarine restreint l’électorat, contrairement à l’ancrage plus réformé du PEV en Suisse allemande.

Thèmes liés:

Pour poursuivre la lecture, choisissez une des options suivantes:

Créer un compte gratuitement

Et profitez gratuitement de l'accès aux articles web réservés aux abonnés pendant 14 jours.

Protégeons nos enfants!

Pour répondre aux violences auxquelles les enfants font face quotidiennement en France, les élus durcissent la loi. Un tour de vis qui n’est cependant pas une formule magique.

Publicité