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Le Nigeria à feu et à sang

© Alliance Presse
Les mois se suivent et se ressemblent au Nord du Nigeria: un quartier chrétien dévasté, une mère de famille assassinée, 100 chrétiens tués. Chaque fois, l’agression est violente, imprévisible et signée par la secte Boko Haram.
Christian Willi

Djihadistes entraînés et fiers de leur martyr
C’est en 2002 que le professeur d’islam Mohammed Yusuf fonde Boko Haram à Maiduguri, dans l’Etat du Nord-Est. Comme l’explique Elizabeth Kendall, consultante de l’Alliance Evangélique Mondiale en matière de liberté religieuse, Boko signifie «animiste», «Occident» ou «non-musulman». Haram est le mot arable pour «interdit». Tout est dit…
Il faut attendre 2009 pour que Boko Haram fasse sérieusement parler d’elle: le 26 juillet, un conflit met aux prises des militants de la secte avec les forces de sécurité. Il conduit à l’arrestation de son fondateur. Le lendemain, sa mort est annoncée. Mille compagnons d’armes tombent avec lui.
Il n’en faut pas moins pour que les survivants de son mouvement le déclarent martyr et lancent un djihad, soutenu par différents groupes islamistes intégristes. Ceux-ci prodigueront la formation aux djihadistes et leur fourniront des armes. Le
9 juillet dernier, une source proche de l’administration confirme qu’une centaine de djihadistes sont revenus au pays, des camps de formation du Soudan et de Somalie.

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