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Le mariage, naufrage d’une succes story?

© Alliance Presse
A la veille de l’adoption du mariage homosexuel en France, la question de la pérennité du mariage traditionnel se pose: assiste-t-on à la fin d’un modèle? Les Eglises ont-elles un rôle à jouer pour réaffirmer leurs valeurs? Retrouvez les autres articles de notre dossier sur ce site.
Sandrine Roulet

Ces dernières décennies, le mariage a été mis à rude épreuve. La libération sexuelle, l’avènement de la contraception et le renversement des valeurs, conséquence de
Mai 68, ont ouvert la voie à la cohabitation hors-mariage. Et depuis les années 1970, les divorces sont en hausse constante dans les sociétés occidentales .
Aujourd’hui, le projet du gouvernement français d’ouvrir le mariage aux couples homosexuels porte un nouveau coup à l’édifice du mariage. Et l’on en vient à parler ici et là de polygamie et d’inceste… L’institution du mariage est-elle sur le déclin? Ou a-t-elle encore un avenir?
Pour Eric Widmer, sociologue spécialiste de la famille, le mariage conserve une grande pertinence. En Suisse, l’union civile et parfois religieuse reste une dominante. Seuls 20% des enfants naissent hors-mariage, contrairement à la France où le chiffre s’élève à 50%. «Le mariage continue de donner une solidité, une sorte de garantie légale par rapport au risque de séparation qui est plus fort pour les couples non-mariés», développe le sociologue. Le mariage conserve en effet tout un ensemble de sécurités importantes, notamment pour le veuvage ou les droits en cas de divorce.
On relève toutefois un changement majeur depuis les années 1960: le mariage est souvent précédé d’une période de cohabitation, pendant laquelle les compagnons se «testent».

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