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Le hasard n’est pas le fruit du hasard

© Alliance Presse
«La fin du hasard», des frères Bodganov, semble conforter les chrétiens dans leur certitude qu’un Dieu a créé l’univers. La science serait-elle en train de prouver Dieu? Analyse.
Jérémie Cavin

Le hasard n’existe pas, il est programmé et décidé par une Information intelligente, un «joueur de flûte invisible», comme l’appelait Einstein. C’est l’une des conclusions d’Igor et Grichka Bogdanov dans leur dernier livre, La fin du hasard (éd. Grasset). Les deux frères, respectivement physicien et mathématicien, tirent cette affirmation de l’étude de maints scientifiques qui, dans l’histoire, ont mis le hasard en échec, mais aussi de cette impression existentielle: nous avons tous ce «sentiment que des choses se décident en dehors de nous, que nos vies seraient comme “écrites”.»
Leur thèse: l’ordre et la précision de l’univers sont tels que le hasard ne peut pas en être l’explication. Cet argument est «l’une des preuves de Dieu les plus courantes», confirme Yannick Imbert, professeur d’apologétique à la Faculté Jean Calvin. Un exemple donné par les Bogdanov: une marguerite peut avoir cinq, huit ou treize pétales, mais jamais dix ou onze. Et cette conséquence: «Le hasard est-il capable d’ordonner les choses avec un tel succès?». D’ailleurs, ajoutent-ils, la probabilité que la molécule d’ADN se soit assemblée par hasard est de 1 sur 10 puissance 40 000.

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