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Le fou et le sage

La décision (10)

Tim venait de terminer l’Evangile de Jean, fasciné par les miracles et les discours de Jésus. Il avait souffert lorsque le peuple avait réclamé inutilement sa mise à mort. Il avait été passionné lorsqu’il avait compris la raison de ce sacrifice consenti pour lui et pour l’humanité entière.
Lui qui cherchait la vérité, où elle résidait, quelle religion détenait la vérité, il comprit alors que personne ne détient la vérité: c’est Jésus qui est la Vérité. Ce que lui avait dit Thomas prenait du sens: la foi ce n’est pas une religion, c’est une relation. Lorsqu’il comprit qui était vraiment Jésus, il lui sembla qu’avoir une relation avec lui était tout à fait possible.
Tim était encore hésitant à accepter son sacrifice. C’était comme si une partie de lui comprenait que sa vie changerait à jamais, qu’il aurait à se montrer à la hauteur des exigences fixées par Jésus.
Il sortit se promener et en profita pour annoncer à Thomas qu’il avait terminé sa lecture. Cela le surprit.
– Alors?
– Jésus est un sacré personnage.
– Comment le décrirais-tu?
– Un vrai homme avec des sentiments. Il est pourtant beaucoup plus: il accomplit des miracles, il a un discours révolutionnaire plein d’amour et il ne connaît pas le mal, il résiste à la tentation. C’est un surhomme, donc un dieu.
Thomas acquiesça, impressionné.
– Es-tu prêt à accepter ce cadeau?
– Je… ne suis pas sûr d’être à la hauteur. Je n’arrive pas à comprendre comment quelqu’un m’aimerait au point de donner sa vie pour moi.
– Dieu t’aime comme tu es. Si tu le lui demandes, il pardonnera toutes les erreurs que tu as commises.
Tim avait encore besoin de réfléchir. Thomas pria pour lui avant qu’il ne reparte chez lui. Il s’endormit agité et se réveilla en sursaut. Il alla boire de l’eau et constata qu’il tremblait. Un étrange sentiment s’empara de lui. Il ressentait à la fois de la crainte et du réconfort. Au milieu de l’obscurité, il pouvait ressentir un amour immense, au point qu’il avait envie de se jeter aux pieds de celui qui était capable d’un tel amour: Jésus-Christ. Il tomba de sa chaise et se mit à genoux, en pleurs.
– Seigneur Jésus, pardonne-moi! Pour avoir pensé à m’ôter la vie que tu m’as donnée. Je t’aime et j’ai besoin de ton amour! Je t’accepte dans ma vie et je veux vivre conformément à tes enseignements.
Il continua longtemps à prier et ressentit une paix incommensurable s’emparer de lui. Il se sentit comme lavé. Il abandonnait son passé et débutait une nouvelle vie.
(Suite dans la prochaine édition)

David Combernous

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Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui juin 2017

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