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Le «deal du siècle» salué pragmatiquement en Israël et chez ses alliés

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Critiqué à la base en Europe parce qu’il consacre les acquis israéliens, le plan de paix de Donald Trump est un tournant historique. Reste la méfiance traditionnelle des croyants envers une paix humaine annonciatrice des derniers bouleversements. Analyse.
David Métreau

Le plan de paix entre Israéliens et Palestiniens présenté le 28 janvier comme «l’accord du siècle» par Donald Trump relance un dossier au point mort. Il propose entre autres la souveraineté israélienne sur Jérusalem, «capitale indivisible», y compris les zones revendiquées par la partie adverse pour en faire leur capitale. Les Palestiniens contrôleraient certains faubourgs de Jérusalem-Est ainsi que 70% à 80% de la Cisjordanie (Judée-Samarie biblique). C’est le gendre du président américain, Jared Kushner, lui-même juif pratiquant, qui a planché pendant trois ans sur le texte de 180 pages, le plus fourni à ce jour.
Parmi les Juifs messianiques et les chrétiens proches d’Israël, cet accord est salué. «C’est une très, très grande victoire pour Israël», souligne le pasteur Jean-Marc Thobois, spécialiste d’archéologie biblique et de l’histoire d’Israël. «Mal-aimé par les médias européens, Donald Trump est une espèce de Cyrus pour Israël.» Asher Intrater, du ministère messianique «Revive Israel», acquiesce. Pour lui ce plan est à la hauteur de la Déclaration Balfour de 1917: «De manière remarquable, il s’appuie sur une vision historique et reconnaît les droits que peuvent invoquer les Juifs sur leur terre millénaire, plutôt qu’une vision à court terme, qui commencerait en 1948.»

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