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Le Christ en nous: beauté d’une vraie interaction

© iStockphoto
Dans son livre «Christ en moi: qui fait quoi?» (MB), l’ophtalmologue retraité Etienne Bovey pointe le danger, pour notre relation avec Dieu et avec nous-même, d’une mauvaise compréhension des rôles respectifs de Dieu et du croyant.
Celia Evenson

Jeune étudiant, Etienne Bovey a été touché par le réveil des années 70 à la Vallée de Joux, dans le Jura suisse: «J’ai compris que la vie chrétienne était plus qu’une vie de déférence et de soumission à un Dieu extérieur à moi. Elle était une vie de communion intime, dont la formule restait encore à découvrir. Je voulais composer avec le Christ que j’avais accueilli en moi et souhaitais lui donner toute la place… et c’est là que les difficultés ont commencé», raconte-t-il dans son livre. Car en cherchant à donner au Christ le contrôle de sa vie, le nouveau croyant devient tout d’abord passif, en supposant que Dieu agit dans la mesure où sa propre volonté cesse de s’exprimer. Toutefois, cette attitude d’effacement conduit à une démotivation et même à un clivage intérieur. Dans ce schéma, la volonté humaine devient par nature suspecte, en opposition avec celle de Dieu.
D’autre part, cet effacement de la créature soi-disant au profit du Créateur conduit en réalité au dualisme. La relation avec Dieu se déploie dans les activités religieuses et non dans le quotidien, notamment professionnel. Ceci implique une hiérarchie spirituelle des occupations dans laquelle le missionnaire est davantage consacré et utilisé par Dieu que le banquier ou l’éboueur.

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