L'article
La vraie humilité conduit-elle à l'indignité?
24.11.14 - L’humilité est une vertu chrétienne incontestée. Mais finalement, à quoi bon courir après une qualité que beaucoup assimilent à de la faiblesse? Pire, doit-elle conduire à l’humiliation et à la honte?
On appelle souvent les chrétiens à l’humilité. Mais cela implique-t-il d’être humilié et dévalorisé? La confusion entre humilité et humiliation vient peut-être de notre volonté de suivre l’exemple de Jésus. D’un côté, le chrétien est appelé à se revêtir de la même humilité, celle qu’il a incarnée depuis la crèche jusqu’à la croix. De l’autre côté, Jésus, à la croix, a également été humilié et rabaissé. Et nous, alors? Il n’est pas inutile de redéfinir les mots...
L’humilité, une juste opinion de soi-même
Etre humble, ce n’est pas être effacé et modeste. L’intraverti peut être d’une grande vanité et rien de plus hypocrite que le faux modeste qui refuse les vraies responsabilités. La personne humble, par contre, a une juste opinion d’elle-même. Autrement dit, elle se sait pécheresse, sans mérite aux yeux de Dieu.
La traversée du désert devait imprimer dans le cœur du peuple d’Israël cette vérité qui n’est décelable réellement que dans la mise à l’épreuve. L’épreuve est d’ailleurs une confrontation avec soi-même. Cette humilité nécessairement reconnue dans la difficulté ouvre une porte magnifique, celle de la grâce de Dieu: «Dieu résiste aux orgueilleux, mais il accorde sa grâce aux humbles» (1 Pi. 5, 5).
L’humilité ouvre la porte à la force divine
Là où l’orgueilleux, satisfait de lui-même, ne cherche pas le recours ni le secours de Dieu, la personne humble, elle, laisse se manifester en elle la présence et la puissance de Dieu. Dans cette même logique, l’apôtre Paul peut déclarer qu’il est fort quand il est faible, c’est-à-dire humble, puisqu’il dépend alors totalement de Dieu qu’il laisse agir en lui. Par conséquent, l’humble peut parler avec autorité et ne pas être dans l’effacement.
(...)L’humilité, une juste opinion de soi-même
Etre humble, ce n’est pas être effacé et modeste. L’intraverti peut être d’une grande vanité et rien de plus hypocrite que le faux modeste qui refuse les vraies responsabilités. La personne humble, par contre, a une juste opinion d’elle-même. Autrement dit, elle se sait pécheresse, sans mérite aux yeux de Dieu.
La traversée du désert devait imprimer dans le cœur du peuple d’Israël cette vérité qui n’est décelable réellement que dans la mise à l’épreuve. L’épreuve est d’ailleurs une confrontation avec soi-même. Cette humilité nécessairement reconnue dans la difficulté ouvre une porte magnifique, celle de la grâce de Dieu: «Dieu résiste aux orgueilleux, mais il accorde sa grâce aux humbles» (1 Pi. 5, 5).
L’humilité ouvre la porte à la force divine
Là où l’orgueilleux, satisfait de lui-même, ne cherche pas le recours ni le secours de Dieu, la personne humble, elle, laisse se manifester en elle la présence et la puissance de Dieu. Dans cette même logique, l’apôtre Paul peut déclarer qu’il est fort quand il est faible, c’est-à-dire humble, puisqu’il dépend alors totalement de Dieu qu’il laisse agir en lui. Par conséquent, l’humble peut parler avec autorité et ne pas être dans l’effacement.
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