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La transmission de la foi fait encore débat
20.05.19 - Les questions religieuses, maillon faible de la transmission? Un thème qui a été abordé les 2 et 3 mai à Genève lors d’un colloque.
On se souvient de l’affaire des subventions refusées aux organisateurs évangéliques de camps d’enfants en 2014. La question de la transmission de la foi continue à faire débat. Les 2 et 3 mai, scientifiques politiciens et étudiants sont venus de France, des Etats-Unis, d’Allemagne et des différents cantons suisses à Genève pour un colloque universitaire. Durant deux jours, ils ont partagé des résultats d’études et d’expériences de terrain sur la question des droits de l’enfant et des croyances religieuses.
Deux approches
Autant le dire d’emblée, ce colloque n’a pas permis de réconcilier les différentes approches. Entre l’ancien président du tribunal pour enfants de Bobigny Jean-Pierre Rosenczveig, partisan d’une laïcité engagée et Céline Maye, cheffe du service de la cohésion mutliculturelle du canton de Neuchâtel, artisane d’initiatives de dialogue, il y avait deux mondes.
Le premier se réfère à la loi française de 1905 obtenue de haute lutte: «Elle est aujourd’hui menacée par les revendications communautaristes.» La seconde voit le rôle de l’Etat comme «un catalyseur d’une laïcité d’intégration, pas d’exclusion». Parmi les initiatives du canton, une animation pour les jeunes issus de l’immigration et du parlement des jeunes lors de l’édition 2016 de Neuchàtoi. Par groupes de six à huit, les jeunes ont été appelés à s’exprimer sur des affirmations telles que «le modèle neuchâtelois de laïcité qui reconnaît trois Eglises favorise la cohésion sociale».
«Les jeunes rejettent toute discrimination liée à l’appartenance religieuse; une adhésion de principe surtout. En effet, les crispations réapparaissent vite sur des questions concrètes.
(...)Deux approches
Autant le dire d’emblée, ce colloque n’a pas permis de réconcilier les différentes approches. Entre l’ancien président du tribunal pour enfants de Bobigny Jean-Pierre Rosenczveig, partisan d’une laïcité engagée et Céline Maye, cheffe du service de la cohésion mutliculturelle du canton de Neuchâtel, artisane d’initiatives de dialogue, il y avait deux mondes.
Le premier se réfère à la loi française de 1905 obtenue de haute lutte: «Elle est aujourd’hui menacée par les revendications communautaristes.» La seconde voit le rôle de l’Etat comme «un catalyseur d’une laïcité d’intégration, pas d’exclusion». Parmi les initiatives du canton, une animation pour les jeunes issus de l’immigration et du parlement des jeunes lors de l’édition 2016 de Neuchàtoi. Par groupes de six à huit, les jeunes ont été appelés à s’exprimer sur des affirmations telles que «le modèle neuchâtelois de laïcité qui reconnaît trois Eglises favorise la cohésion sociale».
«Les jeunes rejettent toute discrimination liée à l’appartenance religieuse; une adhésion de principe surtout. En effet, les crispations réapparaissent vite sur des questions concrètes.
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