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La Société évangélique de Genève en veilleuse

La SEG, créée en 1831, subit un coup de mou.
Christian Willi

Une page se tourne. Dans la cité de Calvin, la Société évangélique de Genève (SEG) est mise en veilleuse. Institution influente dans l’évangélisation de toute la région genevoise depuis sa création en 1831, cette structure n’a pas retrouvé un souffle nouveau, après le revers enregistré par le projet du libraire Robert Estienne dans le quartier des Pâquis au début des années 2000. L’écho rencontré par son dernier projet, le fitness biblique, est lui aussi resté modeste.
Samuel Widmer, président de la SEG, explique qu’une grande partie des missions de la SEG ont été reprises par les Eglises ou par d’autres organisations. Il n’exclut pas qu’un jour la SEG soit réactivée, pour accompagner des projets nouveaux. Mais sa fortune, dont elle a fait profiter maints projets dans le passé, a fondu comme neige au soleil.
La SEG est née sous l’impulsion du pasteur protestant Louis Gaussen, à une époque où la raison avait remplacé le message de la Réforme. On doit à la SEG notamment l’envoi de près de 60 colporteurs bibliques en France et au-delà, avec la diffusion de près de 100 000 Bibles et Nouveaux Testaments. On lui doit aussi la formation de quelque 500 pasteurs et évangélistes, le lancement de camps missions et la rencontre du Jeûne fédéral, qu’elle coorganisera pour la dernière fois en 2015.

Christian Willi

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Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui juillet – août 2015

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