L'article
La redevabilité, bonne pour tenir et grandir dans la foi
21.10.19 - Partager ses luttes intérieures avec un autre chrétien, voire lui rendre des comptes, requiert de la transparence et de l’humilité. Mais c’est d’une grande aide pour garder sa ligne de conduite là où, seul, on risque toujours de flancher. Et si nous redécouvrions les bienfaits de la redevabilité?
«Etre chrétien, c’est vouloir marcher dans la lumière. Pour y arriver, il faut avoir un endroit où parler de ses combats, de ses émotions, de ses choix» affirme Stéphane Unger, missionnaire avec Jeunesse en Mission. Pour lui, être redevable, c’est donner le droit à une personne qui nous connaît bien de nous poser les questions qu’elle jugera nécessaires.
Cela crée des déclics
Avoir un «partenaire de redevabilité», comme le nomme Florent Varak, enseignant à l’IBG et directeur du développement des Eglises Charis en France, permet non seulement de décharger ses fardeaux mais aussi de sortir de ses ornières, de reprendre courage pour mourir à soi-même et ainsi d’aimer davantage le Christ. L’enseignant est convaincu que «lorsqu’une personne parle avec une autre de ses souffrances (maladie, relations familiales difficiles) ou de ses luttes (colère, pornographie, orgueil), des déclics peuvent se produire tels un changement de perspective, une démarche de repentance ou des idées pour mieux cheminer».
Citant le verset de Jean 8,32, Stéphane Unger rappelle que la vérité, c’est Jésus lui-même, puis la vérité sur nos combats: avoir une personne auprès de laquelle confesser ses péchés sans crainte d’être jugé est d’un grand bénéfice. «Face à une tentation, je réfléchirai à deux fois avant de craquer car je sais que j’aurai ensuite à le raconter à la personne envers laquelle je suis redevable. Ce garde-fou m’a servi plus d’une fois» témoigne le «Jemien».
A un certain moment, par exemple, il pensait changer d’Eglise. «Mon partenaire de redevabilité m’a encouragé à chercher Dieu et à me poser certaines questions auxquelles je n’avais pas pensé. Cela m’a conduit à la conviction de rester. J’ai pu m’appuyer sur cette conviction lorsque plus tard, j’ai traversé des temps difficiles dans cette Eglise.»
Qui choisir?
Quelles devraient être les qualités de ce partenaire de redevabilité? La confiance est une clé pour le succès. «Il y a un contrat tacite: ce qui est partagé ne sera jamais divulgué, sauf en cas de violation grave de la loi» souligne Florent Varak. Il suggère aussi de choisir une personne de même sexe et désireuse de progresser.
(...)Cela crée des déclics
Avoir un «partenaire de redevabilité», comme le nomme Florent Varak, enseignant à l’IBG et directeur du développement des Eglises Charis en France, permet non seulement de décharger ses fardeaux mais aussi de sortir de ses ornières, de reprendre courage pour mourir à soi-même et ainsi d’aimer davantage le Christ. L’enseignant est convaincu que «lorsqu’une personne parle avec une autre de ses souffrances (maladie, relations familiales difficiles) ou de ses luttes (colère, pornographie, orgueil), des déclics peuvent se produire tels un changement de perspective, une démarche de repentance ou des idées pour mieux cheminer».
Citant le verset de Jean 8,32, Stéphane Unger rappelle que la vérité, c’est Jésus lui-même, puis la vérité sur nos combats: avoir une personne auprès de laquelle confesser ses péchés sans crainte d’être jugé est d’un grand bénéfice. «Face à une tentation, je réfléchirai à deux fois avant de craquer car je sais que j’aurai ensuite à le raconter à la personne envers laquelle je suis redevable. Ce garde-fou m’a servi plus d’une fois» témoigne le «Jemien».
A un certain moment, par exemple, il pensait changer d’Eglise. «Mon partenaire de redevabilité m’a encouragé à chercher Dieu et à me poser certaines questions auxquelles je n’avais pas pensé. Cela m’a conduit à la conviction de rester. J’ai pu m’appuyer sur cette conviction lorsque plus tard, j’ai traversé des temps difficiles dans cette Eglise.»
Qui choisir?
Quelles devraient être les qualités de ce partenaire de redevabilité? La confiance est une clé pour le succès. «Il y a un contrat tacite: ce qui est partagé ne sera jamais divulgué, sauf en cas de violation grave de la loi» souligne Florent Varak. Il suggère aussi de choisir une personne de même sexe et désireuse de progresser.
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Illustration/Photo: © iStockphotoFacebook
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