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La prospérité fait débat

© Alliance Presse
Le traditionnel Centre évangélique de Lognes a débattu de l’Evangile de la prospérité. Des échanges qui ont mis en évidence la difficulté de trier avec précision le bon grain de l’ivraie.
Sandrine Roulet

Le traditionnel Centre évangélique de Lognes a débattu de l’Evangile de la prospérité. Des échanges qui ont mis en évidence la difficulté de trier avec précision le bon grain de l’ivraie.
Jésus promet-il santé, réussite et biens matériels à ceux qui se tournent vers lui? Pour son édition 2012, qui s’est tenue à Lognes du 18 au 20 novembre, le Centre évangélique d’information et d’action a rebondi sur la publication du CNEF au sujet de la théologie de la prospérité, en choisissant d’aborder cette question: «Les richesses de l’Evangile ou l’Evangile des richesses?»
La conférence du sociologue Sébastien Fath, la soirée théologique et la table ronde «Foi et réussite» ont ouvert plus de questions qu’elles n’ont apporté de réponses. Le premier défi des intervenants a été d’esquisser les contours de ce qu’on entend par théologie de la prospérité. Exercice difficile, a rappelé Sébastien Fath, tant il en existe plusieurs variantes; et cette théologie n’est pas «une mouvance organisée». La définition la plus explicite est peut-être celle élaborée en amont de la rencontre du Cap et citée par Daniel Hillion: «L’Evangile de la prospérité est l’enseignement selon lequel les croyants ont droit aux bénédictions de la santé et de la richesse, et qu’ils peuvent les obtenir par des confessions de foi positives et en plantant des semences par le paiement fidèle des dîmes et offrandes.»

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