La pape monopolise l’image du christianisme
Elsa est une jeune étudiante protestante, solide dans ses convictions, responsable dans le groupe de jeunes de son Eglise, issue d’une famille engagée depuis toujours. En ce début d’année, la pression médiatique sur le Vatican l’a directement atteinte: «Je n’ose plus dire que je suis chrétienne et témoigner de ma foi à mes copains. Ce pape est vraiment encombrant!»
Trois «affaires» impliquant le Saint-Siège ont fait les gros titres depuis le début de l’année 2009. En février, Benoît XVI a prononcé la levée de l’excommunication de quatre évêques lefévristes (intégristes en conflit avec Rome) dont l’un, Richard Williamson, nie les chambres à gaz. La seconde concernait son soutien à une prétendue excommunication prononcée par un évêque brésilien dans un cas particulièrement douloureux: celui d’une mère et du personnel médical qui ont fait avorter sa fille de neuf ans, enceinte du beau-père. Enfin, dans l’avion qui le menait en Afrique, la remarque de Benoît XVI sur l’échec des campagnes basées uniquement sur le préservatif a aussi déclenché un tollé médiatique.
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