Qui n’a pas caressé le rêve un jour de pouvoir assister à la naissance du Christ? La sortie de La Nativité dans les cinémas le 6 décembre constitue à ce titre une Bonne Nouvelle.
Ce film plonge le spectateur dans la vie de Marie pendant une année. On assiste à l’annonce de sa prochaine grossesse à Élisabeth puis à la jeune fiancée du charpentier Joseph. Le point culminant du film réside bien entendu dans la naissance de Jésus dans une étable de Bethléhem. Elle est suivie de la visite des bergers et des rois mages. La Nativité permet de partager ce bouquet d’émotions joyeuses qu’ont dû ressentir les premiers témoins de la naissance du Fils de Dieu. Le scénario se termine sur la répression du roi Hérode et la fuite de la jeune famille en Égypte.
D’icône à femme
La Nativité n’est pas le premier film qui s’articule autour du personnage de Marie. La mère du Christ a fait l’objet de différents traitements cinématographiques au cours de ces quarante dernières années. Dans les films des années 60, elle paraissait presqu’inaccessible, éternelle ou d’un autre monde. Les réalisateurs donnaient d’elle une image que l’on révérait.
Ce n’est que dans le film sur l’Évangile de Matthieu de l’Italien Pier Paolo Pasolini en 1964 qu’elle a acquis une personnalité plus humaine. C’est le caractère qu’on retrouvera désormais le plus souvent dans les films consacrés au Christ, notamment dans La Passion du Christ.
Avec La Nativité, l’intention du scénariste Mike Rich et de la réalisatrice Catherine Hardwicke était de montrer le destin exceptionnel d’une femme ordinaire. Mike Rich a reçu une éducation chrétienne et respecte les sources bibliques. Son film privilégie un traitement classique de l’histoire biblique. Il n’ambitionne pas de susciter un débat ou une polémique. L’humanité de Marie est au cœur du film.