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La liberté religieuse vue du Liban

© Alliance Presse
L’institut d’études moyen-orientales (Imes) de Beyrouth organisait du 17 au 21 juin sa conférence annuelle sur le thème des droits de l’homme et des responsabilités individuelles et sociales à la lumière des religions islamique et chrétienne. Un débat urgent dans une région minée par les tensions religieuses et où l’Eglise est appelée à prendre toute sa place. Reportage.
Géraud Bosman

«Il y a beaucoup plus de choses qui nous rassemblent que de choses qui nous séparent». A l’occasion de la conférence annuelle de l’Institut d’études moyen-orientales (Imes), qui s’est tenue à Beyrouth fin juin, les intervenants ont réfléchi aux relations islamo-chrétiennes. Mais cette conférence n’était pas un synode interreligieux. Elle n’avait pas pour objectif de construire des ponts entre deux religions, simplement de montrer que les deux rives sont composées d’un même sol, assez ferme pour en accueillir les soutènements. «Islam et christianisme partagent cette empathie pour ceux qui souffrent. J’ai appris, en côtoyant les érudits musulmans, que le Coran est rempli de l’amour de Dieu», a assuré Paul Fiddes, professeur de théologie à l’université d’Oxford.
Derrière les phrases policées enrobées de bons sentiments, inévitables devant des questions aussi sensibles, beaucoup de choses ont été dites franchement par les intervenants, musulmans chiites et sunnites, évangéliques et activistes chrétiens, qui ont asséné à l’unisson leurs ressemblances. Difficile d’affirmer le contraire, cela aurait fait mauvais genre. Mais on comprend qu’au-delà des différences théo-culturelles, il y a de la place pour toutes les croyances. Même au Moyen-Orient, dans le cadre d’un respect des valeurs de chaque communauté.

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