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La hausse des prix: fatale à la Dîme?

Lorsque le budget familial se resserre ou que la conjoncture se corse, la libéralité des chrétiens s’en ressent aussi. Entre foi et réalisme, conviction et obéissance, quelques exemples et conseils pour faire face

La réapparition de l’inflation menace le budget familial et la libéralité des croyants. Confrontés avant même l’augmentation des prix à des difficultés financières durables ou passagères, certains couples ont remis en question leur pratique de la dîme. Le budget familial des Morandi ne tournait plus rond. Jacques avait choisi de réduire son temps de travail pour gagner en qualité de vie. Cécile, qui tenait les cordons de la bourse, est passée par un temps difficile. Les époux se sont mis d’accord pour appeler leur pasteur, en l’occurrence réformé, à la rescousse et se conformer à l’avis qu’il leur donnerait. Ce dernier leur a suggéré de diminuer leur contribution. «Il nous a dit que si nous donnions moins pendant quelque temps, nous pourrions peut-être davantage ultérieurement», rapporte Cécile.
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Le pasteur leur a aussi rappelé, Bible en main, que ceux qui donnaient la dîme dans l’Ancien Testament la consommaient avec les prêtres. Cette concession les a libérés, selon Cécile. Jean, le mari, reconnaît : «Il y a encore quelques années, je n’aurais jamais accepté de renoncer, même partiellement, à la dîme. Je donne la dîme de mon revenu depuis l’âge de dix-huit ans. Cela dit, nous sentons aussi que Dieu nous appelle à être généreux. J’essaie d’apprendre». Signe de leur évolution, Jean et Cécile ont prévu de financer un temps sabbatique avec leur dîme.

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