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La guérison divine réhabilitée sans heurts

© Alliance Presse
L’AIMG prépare une nouvelle conférence de guérison à Lausanne. Depuis le lancement de cet événement, du chemin a été parcouru dans les relations entre charismatique et non-charismatiques.
Christian Willi

Lors du week-end de l’Ascension, l’Association internationale des ministères de guérison (AIMG) organise sa septième conférence de guérison en Suisse romande. Dans le passé, l’événement a suscité de vifs débats sur la guérison divine. Mais contrairement aux apparences, ce n’est pas sur le devant de la scène à Malley ou à Oron que l’effet le plus spectaculaire s’est produit: plus significatif peut-être, de nombreuses communautés ont éprouvé leurs positions en matière de guérison divine et ont cheminé.
Olivier Bory, pasteur de la Chapelle de Clarens, une Eglise FREE sur la Riviera, explique par exemple que son Eglise a passé «de la théologie du “non” à oser prier pour la guérison des malades. Dans le passé, les milieux évangéliques ont largement renoncé à prier pour la guérison, de peur que la prière ne soit pas exaucée». La Chapelle de Clarens a invité le pasteur du Gospel Center Lausanne Marc Gallay pour deux soirées d’enseignement. Et bien que la Chapelle de Clarens soit étiquetée comme non-charismatique, elle s’est mise «à prier pour la guérison avec confiance et foi, tout en étant ouverte à une non-guérison divine immédiate». Les conférences de guérison de l’AIMG ont-elles influencé cette ouverture? L’intérêt de quelques membres de la Chapelle de Clarens pour ces conférences a pesé dans la réflexion de l’Eglise, d’après son pasteur. Tout comme les cours Vivre libéré ou encore Tremplin Ministère de la FREE. Parmi les effets de ces conférences de guérison en Suisse romande, 1500 chrétiens se sont formés à l’Institut de guérison à Oron, et toute une série d’Eglises proposent aujourd’hui des espaces de prière pour les malades.

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