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La finance solidaire plus rentable que l’épargne

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La finance solidaire est plus rentable que l’épargne. Le niveau au plus bas des taux d’intérêt proposés par les banques rend depuis deux ou trois ans l’investissement dans le microcrédit attractif. Oikocrédit, une ONG lancée par le Conseil oecuménique des Eglises, offre en effet depuis quinze ans une rémunération de 2% à ses investisseurs. Bien sûr, l’idée première est de «contribuer à résoudre des problématiques sociales. C’est possible lorsqu’on investit dans la durée», explique Gaël Marteau, directeur de l’antenne française. La durée d’investissement moyenne s’élève à un peu plus de quatre ans parmi leurs investisseurs en France. Oikocrédit travaille avec 34 bureaux nationaux. Les fonds levés bénéficient à 46 millions de personnes, grâce au conseil et suivi de proximité de 800 partenaires. A l’autre bout de la chaîne et pour la France seulement, elle peut compter sur 1750 investisseurs, dont plusieurs associations et PME. Côté placements, Oikocrédit a concentré ses investissements en Afrique, «dont le développement à la fois démographique et économique va s’accélérer dans la décennie à venir». L’ONG y soutient des projets d’énergie renouvelable, d’agriculture et jusqu’aux petits commerces, au travers des partenaires locaux. L’ONG reste un organisme de prêt, pragmatique et responsable face à ses investisseurs. «Nous prêtons aux conditions du marché local.» Ce qui la distingue des banques traditionnelles, c’est qu’elle investit dans des projets que les banques ne veulent pas financer. Mais le taux d’intérêt peut s’envoler, en fonction de l’inflation. En 2015, l’ONG a accumulé des prêts à hauteur de 900 millions d’euros, avec un taux d’intérêt moyen de 8,3%.
Christian Willi

La finance solidaire est plus rentable que l’épargne. Le niveau au plus bas des taux d’intérêt proposés par les banques rend depuis deux ou trois ans l’investissement dans le microcrédit attractif. Oikocrédit, une ONG lancée par le Conseil oecuménique des Eglises, offre en effet depuis quinze ans une rémunération de 2% à ses investisseurs.
Bien sûr, l’idée première est de «contribuer à résoudre des problématiques sociales. C’est possible lorsqu’on investit dans la durée», explique Gaël Marteau, directeur de l’antenne française. La durée d’investissement moyenne s’élève à un peu plus de quatre ans parmi leurs investisseurs en France.
Oikocrédit travaille avec 34 bureaux nationaux. Les fonds levés bénéficient à 46 millions de personnes, grâce au conseil et suivi de proximité de 800 partenaires. A l’autre bout de la chaîne et pour la France seulement, elle peut compter sur 1750 investisseurs, dont plusieurs associations et PME.
Côté placements, Oikocrédit a concentré ses investissements en Afrique, «dont le développement à la fois démographique et économique va s’accélérer dans la décennie à venir». L’ONG y soutient des projets d’énergie renouvelable, d’agriculture et jusqu’aux petits commerces, au travers des partenaires locaux.
L’ONG reste un organisme de prêt, pragmatique et responsable face à ses investisseurs. «Nous prêtons aux conditions du marché local.» Ce qui la distingue des banques traditionnelles, c’est qu’elle investit dans des projets que les banques ne veulent pas financer. Mais le taux d’intérêt peut s’envoler, en fonction de l’inflation. En 2015, l’ONG a accumulé des prêts à hauteur de 900 millions d’euros, avec un taux d’intérêt moyen de 8,3%.

Dossier: Missions
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