La fin du monde en chiffres
Le monde s’arrêtera-t-il un jour? Sur cette question, la population suisse est divisée en deux camp s plus ou moins égaux. D’un côté, 48,4% considère que la fin du monde est peu probable et que la terre continuera à tourner indéfiniment. De l’autre côté, un autre bloc voit la fin du monde comme inéluctable un jour ou l’autre (39,1%) ou probable dans un avenir proche (5,9%). Quant aux superstitieux, qui prennent au sérieux les prédictions datées de fin du monde, ils constituent moins d’un pourcent de la population. A défaut d’avoir des chiffres pour la France ou la Belgique, gageons que les données du sondage Link commandé en exclusivité pour Quart d’heure pour l’essentiel auraient abouti, dans les grandes lignes, à des résultats semblables.
Lorsque l’on prend les résultats sous la loupe, on s’aperçoit avec surprise que les jeunes sont plus nombreux à croire que la fin du monde s’approche. Le sociologue des religions Christophe Monnot juge que cette position reflète la crainte face à l’avenir des 15 à 30 ans, en cette période de crise.
Fait surprenant, les athées (52%) et les agnostiques (53,9%) sont plus nombreux que les personnes qui se déclarent chrétiennes (43,2%) à considérer la fin du monde comme probable ou proche.
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