La façon de vivre la mort ne fait toujours pas l’unanimité
Le développement des soins palliatifs jugé essentiel
«Il y a des limites à ne pas franchir. Le respect de la vie est une question fondamentale. Mais l’acharnement dans le respect de la personne n’est pas admissible»: Claude Baty s’interroge sur la question centrale de l’accompagnement. Les pistes sont multiples, mais parfois dangereuses. Le théologien Louis Schweitzer, par ailleurs membre du Comité consultatif national d’éthique (CNE), constate lui aussi que l’acharnement thérapeutique ou l’obstination déraisonnable sont les éléments fondateurs de la loi Léonetti de 2005.
Et 60% des personnes meurent à l’hôpital, rappelle le médecin Georges Dugleux, président de la Fédération de l’entraide protestante (FEP). Le développement des soins palliatifs est donc jugé essentiel. Georges Dugleux remarque par ailleurs combien la technique envahit la fin de vie, sans toujours apporter le soulagement attendu et rendant souvent difficile l’appropriation de sa propre mort.
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