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La Chine affirme sa dissidence

Il est trop tôt pour affirmer que l’organisation des Jeux Olympiques à Pékin va favoriser l’ouverture de la Chine à la démocratie, dans le domaine de la liberté religieuse notamment. Mais la façon dont le pays hôte a géré ses Jeux et la présence étrangère donne des indications peu réjouissantes sur l’avenir.En effet, durant toute la période des Jeux, les dissidents ont été contrôlés de très près, plusieurs pasteurs d’Églises clandestines ont été refoulés de la capitale ou arrêtés et la censure électronique a été maintenue. Tout cela malgré une présence étrangère sans précédent. Les responsables chinois sont restés sourds aux délégations diplomatiques du monde entier qui les appelaient à accorder davantage de libertés individuelles. Ils ont ainsi confirmé, sans complexe, leur propre dissidence face au modèle démocratique. Ne nous leurrons pas. Si la Chine a adopté le modèle capitaliste et refait son retard en matière économique en un temps record, elle semble très loin de vouloir embrasser le modèle de société occidental. Ses autorités ne sont sans doute ni intéressées ni pressées d’être confrontées aux côtés sombres de ce modèle: revendications sans fin des libertés individuelles, ingouvernabilité politique parfois et affaiblissement de l’identité nationale. L’avenir dira combien de temps le système chinois parviendra à contrôler ses citoyens. Car contrairement à l’Allemagne de l’Est où, après la réunification, même certains chrétiens regrettaient l’époque communiste qui leur permettait de manger à leur faim, la Chine offre à une majorité de ses ressortissants les avantages matériels de l’ouverture au libéralisme. De quoi tempérer les velléités démocratiques de son peuple ou au contraire les stimuler ? L’avenir le dira.

Il est trop tôt pour affirmer que l’organisation des Jeux Olympiques à Pékin va favoriser l’ouverture de la Chine à la démocratie, dans le domaine de la liberté religieuse notamment. Mais la façon dont le pays hôte a géré ses Jeux et la présence étrangère donne des indications peu réjouissantes sur l’avenir.En effet, durant toute la période des Jeux, les dissidents ont été contrôlés de très près, plusieurs pasteurs d’Églises clandestines ont été refoulés de la capitale ou arrêtés et la censure électronique a été maintenue. Tout cela malgré une présence étrangère sans précédent. Les responsables chinois sont restés sourds aux délégations diplomatiques du monde entier qui les appelaient à accorder davantage de libertés individuelles. Ils ont ainsi confirmé, sans complexe, leur propre dissidence face au modèle démocratique. Ne nous leurrons pas. Si la Chine a adopté le modèle capitaliste et refait son retard en matière économique en un temps record, elle semble très loin de vouloir embrasser le modèle de société occidental. Ses autorités ne sont sans doute ni intéressées ni pressées d’être confrontées aux côtés sombres de ce modèle: revendications sans fin des libertés individuelles, ingouvernabilité politique parfois et affaiblissement de l’identité nationale. L’avenir dira combien de temps le système chinois parviendra à contrôler ses citoyens. Car contrairement à l’Allemagne de l’Est où, après la réunification, même certains chrétiens regrettaient l’époque communiste qui leur permettait de manger à leur faim, la Chine offre à une majorité de ses ressortissants les avantages matériels de l’ouverture au libéralisme. De quoi tempérer les velléités démocratiques de son peuple ou au contraire les stimuler ? L’avenir le dira.

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