L’Observatoire du Patrimoine Religieux sur la Toile
L’inventaire des trésors cachés du patrimoine français, André Malraux l’avait initié en 1963. Aujourd’hui, c’est une femme, Béatrice de Andia, spécialiste des religions comparées, écrivain et exploratrice de surcroît qui prend la relève. Son association parisienne, l’OPR, se fixe pour mission de répertorier les édifices cultuels français de toute obédience et tient désormais audience sur la toile. Son site internet (patrimoine-religieux.fr), développé en partenariat avec le groupe Bayard, recense déjà quelques 35000 sites sur les 100000 que posséderait le pays. L’initiative reçoit le soutien de personnalités dont Philippe Richet, vice-président du Sénat.
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Béatrice de Andia veut, par son action, alerter l’opinion publique sur le sort des édifices en péril et pour ce faire, part du principe que «l’on ne peut défendre correctement que ce que l’on connaît». Le site internet permet à des utilisateurs (particuliers, associations ou municipalités) de répertorier les lieux de cultes qui leur sont chers et de sonner l’alerte si l’objet de leurs attentions était menacé. 2800 clochers ruraux désertés sont concernés. Des alternatives à la démolition existent, comme, par exemple, l’échange de lieux de cultes entre confessions.
(CS)
Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Décembre 2008
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