Skip to content

L’initiative sur l’IVG ne fait pas l’unanimité

© Alliance Presse
Nous voterons le 9 février sur l’initiative «Financer l’avortement est une affaire privée», qui vise à cesser la prise en charge des IVG par l’assurance maladie. Une majorité des chrétiens est favorable à ce texte, mais certains expriment leur réticence. Analyse.
Jérémie Cavin

«Cette initiative est un emplâtre sur une jambe de bois, qui ne règle pas le problème de l’avortement», regrette Roland Oppliger, médecin et jusqu’à récemment membre du Parti évangélique (PEV). «Il est dommage que ce texte soit en fait une proposition négative». L’initiative «Financer l’avortement est une affaire privée», soumise au peuple le 9 février, vise en effet à enlever le remboursement des avortements des prestations de l’assurance maladie.
Entre autres objectifs: décharger cette assurance d’au moins huit millions de francs et obtenir, si possible, une réduction du nombre d’IVG à l’avenir. Le texte, soutenu officiellement par l’Union démocratique fédérale (UDF) et le PEV (à 59 délégués contre 31), est appuyé par des personnalités des partis de droite. Le Conseil fédéral, par l’intermédiaire d’Alain Berset, est quant à lui entré en campagne contre l’initiative.

Thèmes liés:

Pour poursuivre la lecture, choisissez une des options suivantes:

Créer un compte gratuitement

Et profitez gratuitement de l'accès aux articles web réservés aux abonnés pendant 14 jours.

Protégeons nos enfants!

Pour répondre aux violences auxquelles les enfants font face quotidiennement en France, les élus durcissent la loi. Un tour de vis qui n’est cependant pas une formule magique.

Publicité