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L’évangélisation, entre tabou et discrimination

© iStockphoto
De nombreuses Eglises évangéliques et réformées ont consacré un dimanche du mois de novembre à l’Eglise persécutée. Parler de sa foi coûte. C’est vrai dans les pays musulmans, hindouistes et bouddhistes. Mais qu’en est-il en Occident? La liberté de témoigner de sa foi constitue-t-elle réellement un droit acquis? Et si les Eglises se découvraient une vision pour leurs villes? Dossier.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que «l’Evangile a mauvaise presse», lance Olivier Fleury. Pour le directeur de Jeunesse en Mission (JEM) en Suisse, s’il ne semble concrètement pas plus difficile de témoigner que par le passé, «ce sont plutôt les chrétiens qui ont de plus en plus peur».
De son côté, le secrétaire
général adjoint du Réseau évangélique suisse (RES), Michael Mutzner, cite un récent édito de La Tribune de Genève paru le 31 octobre. A l’occasion de la nomination à la mairie de Rio de Janeiro d’un évangélique pentecôtiste, le rédacteur s’est lâché sur les évangéliques, «cette force politique arc-boutée sur le conservatisme moral», qui n’est «pas un cadeau».
«En tant qu’évangéliques, on a encore un grand déficit de crédibilité», analyse Michael Mutzner. «Si on ne nous perçoit pas encore comme une menace ou un danger, contrairement à l’islam, on nous regarde encore bizarrement et on retient surtout de nous notre morale à contre-courant.» Et Olivier Fleury de dresser le même constat: «La plupart des médias francophones sont de gauche et anti-chrétiens. On doit aller à l’encontre d’un immense mouvement médiatique et de lobbyistes, et le courant est très fort. Les médias ont l’habitude de ranger les chrétiens dans le rôle des pointeurs de doigts et de ceux qui jugent.»

Dossier: Evangélisation

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