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L’Europe, un cœur qui bat

Un Alsacien veut revaloriser les chants issus du Vieux Continent
Joël Reymond

Il aime l’Europe, Pascal Ferraro. Ce prof de piano est aussi l’un des rares francophones à être salarié par une Eglise (l’Assemblée de Dieu de Mulhouse) en tant que chantre ou «pasteur de louange», comme cela se pratique couramment Outre-Atlantique. Le 20 septembre dernier, il a rassemblé trois cents fidèles dans la Salle du Pax de MulUn produit très soigné sans être révolutionnaire, avec une atmosphère simple et festive et une dominante de tempos lents.
–CREDIT–
Pascal Ferraro livre sa recette: «Une série de chants originaux, une traduction et un hymne à chaque fois». Car c’est bien une série qu’il ambitionne; un répertoire spécifique, issu du «cœur de la francophonie». Mission réussie pour ce premier opus, si on tient compte des deux décennies d’influence de la musique chrétienne anglo-saxonne.

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