L’Église, héritière de mai 68 / Cassure digérée ou pas?
«Les pères puent». Ce slogan, un parmi d’autres qui fleurissait sur les murs de la Sorbonne et ailleurs, s’accorde mal avec la tradition judéo-chrétienne qui valorise le Dieu des générations et la transmission de la foi. Les Églises, surtout évangéliques, n’ont pas connu le choc frontal vécu ailleurs mais elles ont évolué. «L’Église est une bonne dame plus longue à changer que le reste de la société», souligne l’ancien pasteur baptiste de Roubaix Daniel Lhermenault. En rétrospective, il apparaît que les jeunes ont apporté à l’Église un nouveau souffle à un moment où la sécularisation risquait de les vider et ont obligé les responsables à redéfinir les rapports d’autorité existants.
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