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John Featherstone revisite un hymne antique

© Ixène
Dernière création du plus britannique des auteurs-compositeurs-et-interprètes protestants français (ou inversement): un Te Deum trilingue du quatrième siècle mis en musique par ses soins. Le résultat est magnifique pour celui qui prend le temps de tendre l’oreille et qui aspire à approfondir sa réflexion, son adoration.
Christian Willi

Œuvre composite
John Featherstone n’est pas l’homme d’une musique facile et consensuelle. Cet esthète soigne un genre exigeant, d’une rare profondeur. Son Te Deum mélange allègrement les genres. Un même morceau peut démarrer en chant classique, pour ensuite prendre des airs de jazz, de pop ou de gospel. «Il ne s’agit pas de viser la complexité mais plutôt de refléter le texte. Comment dire “Toi, Dieu” musicalement?», commente l’artiste. Cette optique s’est imposée dès le début. «Soudain, j’ai ressenti l’urgence de me lancer. En pleine nuit, je me suis réveillé avec les premiers accords déroutants de l’œuvre, complexes, voire indéfinissables, comme pour évoquer “le grand Dieu qui transcende tous nos schémas restreints”», explique encore John Featherstone.

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