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Job, un modèle face aux questions sans réponse

© DR
S’il y a un personnage dans la Bible qui a été confronté à l’incompréhensible, c’est bien Job. Face à ses pourquoi, qu’est-ce qui l’a apaisé? Entretien avec Emile Nicole, professeur émérite de la Faculté libre de théologie évangélique (photo).
Sandrine Roulet

Quelles sont les questions sur le mal et la souffrance auxquelles Job voulait trouver des réponses?
Job n’est pas un observateur neutre qui s’interroge sur le monde, c’est un homme frappé de plein fouet par le malheur. Les pourquoi qu’il lance à Dieu sont des reproches inquiets et véhéments. Comprendre ce qui lui arrive n’est pas ce qui le préoccupe. Incompréhensible, injustifiable, voilà comment il considère sa situation: Dieu, sans raison, est devenu méchant envers lui.
Nous, lecteurs, nous bénéficions d’une explication. Nous savons que Job ne souffre pas «bien que juste», mais «parce qu’il est juste». Parce que dans un monde où bonheur et malheur coexistent, il serait quand même un peu trop facile que les justes soient toujours heureux et préservés du malheur. Insinuation diabolique certes, mais qui n’est pas dénuée de fondement.

Dossier: Questions
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