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Jean d’Ormesson s’en est allé, «sans en avoir tout dit»

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Comme traversée de tous côtés par un souffle céleste, l’œuvre de Jean D’Ormesson a marqué les esprits, laissant au passage dans la tête de ses lecteurs une pensée ou une idée tournée vers le divin. Avec humour, brillance et intelligence, ce philosophe décédé le 5 décembre dernier a consacré sa…
Romy Dell

Comme traversée de tous côtés par un souffle céleste, l’œuvre de Jean D’Ormesson a marqué les esprits, laissant au passage dans la tête de ses lecteurs une pensée ou une idée tournée vers le divin. Avec humour, brillance et intelligence, ce philosophe décédé le 5 décembre dernier a consacré sa vie à l’écriture. Auteur de Dieu, sa vie, son œuvre (éd. Gallimard) en 1981, il a questionné, et cherché ce dieu créateur de l’univers. Je dirais malgré tout que cette vie fut belle (éd. Gallimard) a été son dernier mot, le livre qui a mis un point final à son travail. Une vie qui aura duré 92 ans, avant que l’écrivain ne rejoigne cet au-delà qui a tant occupé son esprit. La plume de Jean d’Ormesson a maintes fois magnifié ce Dieu mystérieux, entre deux écrits politiques, historiques ou aventuriers. Et si les écrits restent, la vie, elle, ne fait que passer et emmène dans l’éternité. Eternité qui, en Jésus, ne peut que nourrir la réjouissance d’atteindre le soir de cette existence terrestre. Cette vie fut peut-être belle malgré tout pour Jean d’Ormesson, mais qu’en est-il de son éternité? Une question sans réponse, comme un écho sans fin à l’œuvre d’un siècle à la recherche de l’essentiel.

Romy Dell

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui janvier 2018

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