L'article
Je culpabilise de ma consommation
24.11.14 - La consommation est une tentation à laquelle il est difficile de résister. Céder peut être culpabilisant. A tort ou à raison?
Découvrez sur ce site les autres articles de notre dossier consacré à la consommation.
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Dans les rues, sur internet et dans nos boîtes aux lettres, les incitations à consommer sont omniprésentes. Et reconnaissons-le, la tentation d’acheter le dernier smartphone, une nouvelle voiture ou encore l’équipement de sport dernier cri est forte. Et lorsque nous cédons, la culpabilité peut nous rattraper: «Je n’en avais pas vraiment besoin, j’aurais pu faire un don à la place». Ce cercle vicieux de désirs-culpabilités est-il inéluctable?
La tentation est en moi
Psychothérapeute, Léonard Vullioud estime que la véritable source de tentations ne se trouve jamais à l’extérieur de soi: «Elle se situe très précisément au niveau de l’ego: cette part de nous-mêmes qui exige encore et encore, de façon insatiable». La question à se poser est de savoir si l’on confie à son ego le contrôle de sa vie. «Plus j’attache mon bonheur à la réalisation de ces envies, plus mon ego prendra de l’importance et de la place.»
Ce désir de nouveaux biens matériels correspond-il à «la convoitise des yeux» évoquée dans 1 Jean 2, 15-17? «Oui, c’est un sens possible: l’idée de vouloir posséder ce que l’on voit. Notre société exploite cette tendance au maximum», indique le théologien Louis Schweitzer, qui émet cette nuance: «La convoitise dont parle Jean est quand même plus profonde que le seul désir d’acheter des choses nouvelles.»
Une consommation responsable
est préférable à la culpabilité
Pour résister à la tentation, la culpabilité est-elle efficace?
(...)La tentation est en moi
Psychothérapeute, Léonard Vullioud estime que la véritable source de tentations ne se trouve jamais à l’extérieur de soi: «Elle se situe très précisément au niveau de l’ego: cette part de nous-mêmes qui exige encore et encore, de façon insatiable». La question à se poser est de savoir si l’on confie à son ego le contrôle de sa vie. «Plus j’attache mon bonheur à la réalisation de ces envies, plus mon ego prendra de l’importance et de la place.»
Ce désir de nouveaux biens matériels correspond-il à «la convoitise des yeux» évoquée dans 1 Jean 2, 15-17? «Oui, c’est un sens possible: l’idée de vouloir posséder ce que l’on voit. Notre société exploite cette tendance au maximum», indique le théologien Louis Schweitzer, qui émet cette nuance: «La convoitise dont parle Jean est quand même plus profonde que le seul désir d’acheter des choses nouvelles.»
Une consommation responsable
est préférable à la culpabilité
Pour résister à la tentation, la culpabilité est-elle efficace?
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