L'article
Jade, la battante grande prématurée
20.11.17 - Née après seulement cinq mois et demi de grossesse, Jade a étonné tout son entourage en survivant et en devenant une petite fille en bonne santé. Ses parents témoignent de plusieurs interventions divines. Récit.
Quand vous regardez aujourd’hui les photos d’Anne et Olivier, le regard pétillant de leurs trois filles Eva, dix ans, Jade, huit ans (avec la casquette sur la photo) et Lahna, trois ans, vous ne pouvez pas soupçonner les épreuves par lesquelles est passée cette famille. Une famille particulière qui donne envie de célébrer la grâce de la vie.
Grossesse inquiétante
Mariés en 2006, le jeune couple accueille Eva peu de temps après, au terme d’une heureuse grossesse. Deux ans plus tard, Anne tombe à nouveau enceinte, mais cette grossesse-là ne se déroule pas aussi bien que la première. Jusqu’à ce jour de juin, où le corps médical annonce à Anne: «Madame, nous ne pouvons pas arrêter vos contractions, votre enfant va naître.»
Anne et Olivier accueillent leur fille Jade après cinq mois et demi de grossesse. Elle n’a qu’une chance sur deux de survivre et encore plus de risques de rester lourdement handicapée à vie. Anne se souvient de cette première nuit où, après l’accouchement, elle n’a pas eu le droit d’aller voir sa fille dans la couveuse. Le corps médical voulait lui éviter un choc trop violent. Jade était intubée, petit corps de 890 grammes et 31 centimètres, entre la vie et la mort. Olivier parle de «désespoir». «On ne savait plus où on habitait», confie-t-il. Pour Anne, «c’est le rôle de la maman de faire grandir son enfant dans son ventre. Là, on se sent mis de côté.»
Mais elle précise tout de suite: «Je n’étais pas fâchée contre Dieu, mais contre le corps médical, qui ne m’avait pas demandé de rester au repos. J’avais continué à vivre ma vie normalement tout en étant enceinte, à m’occuper de ma fille aînée malgré les premières alertes.»
Dieu s’occupe de Jade
En dépit des prévisions plutôt pessimistes des médecins, Anne et Olivier décèlent des clins d’œil de Dieu. Jade est extubée à l’âge de deux jours - du jamais vu pour les soignants. Chaque jour gagné était un jour de lumière.
(...)Grossesse inquiétante
Mariés en 2006, le jeune couple accueille Eva peu de temps après, au terme d’une heureuse grossesse. Deux ans plus tard, Anne tombe à nouveau enceinte, mais cette grossesse-là ne se déroule pas aussi bien que la première. Jusqu’à ce jour de juin, où le corps médical annonce à Anne: «Madame, nous ne pouvons pas arrêter vos contractions, votre enfant va naître.»
Anne et Olivier accueillent leur fille Jade après cinq mois et demi de grossesse. Elle n’a qu’une chance sur deux de survivre et encore plus de risques de rester lourdement handicapée à vie. Anne se souvient de cette première nuit où, après l’accouchement, elle n’a pas eu le droit d’aller voir sa fille dans la couveuse. Le corps médical voulait lui éviter un choc trop violent. Jade était intubée, petit corps de 890 grammes et 31 centimètres, entre la vie et la mort. Olivier parle de «désespoir». «On ne savait plus où on habitait», confie-t-il. Pour Anne, «c’est le rôle de la maman de faire grandir son enfant dans son ventre. Là, on se sent mis de côté.»
Mais elle précise tout de suite: «Je n’étais pas fâchée contre Dieu, mais contre le corps médical, qui ne m’avait pas demandé de rester au repos. J’avais continué à vivre ma vie normalement tout en étant enceinte, à m’occuper de ma fille aînée malgré les premières alertes.»
Dieu s’occupe de Jade
En dépit des prévisions plutôt pessimistes des médecins, Anne et Olivier décèlent des clins d’œil de Dieu. Jade est extubée à l’âge de deux jours - du jamais vu pour les soignants. Chaque jour gagné était un jour de lumière.
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Illustration/Photo: © DR